Aujourd'hui, je consacre un article à Nilton Santos.
Né en 1925, ce sensationnel arrière gauche fut l'un des précurseurs du football moderne. Il fit sortir l'arrière latéral de sa zone défensive en s'offrant les espaces du territoire adverse, devenant ainsi le premier attaquant de son équipe.
Surnommé "l'Encyclopédie" en raison de sa grande connaissance du ballon rond, Nilton Santos débute à Botafogo en 1948 et y effectue l'intégralité de sa carrière, accumulant les titres cariocas (Champion de Rio en 1948, 57, 61 et 62, vainqueur du tournoi Rio-Sao Paulo en 1962 et 64...). Mais c'est principalement sous la tunique auriverde du Brésil qu'il impose sa formidable science du jeu et bâtit sa gloir.
Nilton Santos est sélectionné pour la première fois en équipe nationale le 17 avril 1949, lors d'une victoire face à la Colombie en Copa América (5-0). Il accroche, par la même, son premier trophée avec la Seleçao. Il n'est que remplaçant lors du drame national que constitue la défaite à domicile en finale de la Coupe du Monde 1950 contre l'Uruguay de Juan Alberto Schiaffino (1-2). Quatre ans plus tard, en Suisse, le Brésil bute en quart de finale sur la fabuleuse équipe de Hongrie (2-4).
Nilton Santos, homonyme sans lien de parenté de l'autre arrière latéral de la Seleçao Djalma Santos, doit donc attendre d'avoir 33 ans pour décrocher enfin la couronne mondiale en 1958, en Suède. Lors du premier match face à l'Autriche (3-0), il part de son camp, passe en revue la défense adverse et conclut son action par une superbe frappe, rendant complètement fou son sélectionneur national Vicente Feola. Le Brésil fait preuve d'une grande efficacité défensive et n'encaisse son premier but qu'en demi-finale, face à la France de Just Fontaine (5-2). En finale, les coéquipiers de Pelé s'imposent 5-2 face à la Suède de Nils Liedholm et remportent ainsi leur première couronne mondiale, huit ans après le traumatisme du Maracana.
Nilton Santos glane une seconde Coupe du Monde consécutive en 1962, au Chili, devenant ainsi, à 37 ans, le plus vieux Champion du Monde de l'histoire (le record tiendra jusqu'en 1982 et le titre de Dino Zoff à 40 ans...). Il met un terme à sa carrière internationale dans la foulée après 75 sélections et 3 buts.
Le 16 décembre 1964, contre le Esporte Clube Bahia, il joue son 723ème et dernier match (record) sous les couleurs de Botafogo FR (pour 11 buts inscrits...) et raccroche définitivement les crampons.
En 1998, il est choisi par des journalistes du monde entier pour faire partie de la meilleure équipe du siècle.
En mars 2004, Pelé, son ancien coéquipier, le nomme dans sa liste des 125 meilleurs joueurs de football encore vivants.
En 2006, l'IFFHS (International Federation of Football History and Statistics...) l'inclut parmi les cinq meilleurs défenseurs sud-américains de l'histoire (aux côtés du chilien Elias Figueroa, de l'uruguayen José Nasazzi, du péruvien Héctor Chumpitaz et de l'argentin Daniel Passarella...).
Fonte : http://forum.sport365.fr
Foto: Postal autografado por Nilton Santos no dia em que o editor do Mundo Botafogo o visitou em 2009
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2 comentários:
Grande Ruy, um abração do Jota.
Já relatei alguns fatos de minha história alvinegra.E por falar em NILTON SANTOS,o mestre,aqui vai uma pequena lembrança dos velhos tempos.
Eu frequentava a sede no início dos anos 60.Costumava bater uma bola com os amigos, em um pequeno gramado que existia perto da capela.
Algumas vezes, após o treino, o mestre passava por ali e o convidávamos para participar com a gente.Ele fazia "misérias" com a redonda. Nós, na faixa dos 20 anos, ficávamos embasbacados com o que víamos.
Há alguns anos, fui com um amigo visitar o mestre.Naquela semana, ele não estava bem e a visita tinha que ser rápida.Cumprimentei a sua esposa, cheguei bem perto dele e falei:" não sei se você se lembra de mim, mas eu era um daqueles rapazes que batiam bola com você após os treinos.Ele abriu os olhos, fixou meu rosto, deu um baita sorriso, que eu jamais esquecerei, e voltou ao seu mundo.Saí chorando da clínica.
Amigo Jota, a sua visita ocorreu em algum mau momento do Nilton Santos, como disse. Eu visitei-o em 2009, há um pouco menos de dois anos, e ele estava bem medicado e bem acompanhado. Creio que estava na melhor forma possível face à sua doença. Estive cerca de cinco horas com ele, a esposa e a minha queridíssima amiga Pamella Lima e o NS estava bem. Entendeu tudo que conversámos, sorriu, respondeu e lembrava-se de muita coisa. No quadro da doença dele até que estava bem e fiquei muito feliz com isso. Aliás, os amigos continuam a visitá-lo e especialmente o Cacá, grande amigo do NS, que creio que continua a visitá-lo todos os sábados e lhe conta histórias do passado que o Nilton consegue relembrar.
Abraços Gloriosos!
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